À consommer avec modération

Publié le par Jen

J’ai reçu à Noël la console Wii et le jeu Wii Sport. J’adore ce jeu parce que c’est vraiment nous qui jouons, pas seulement nos pouces. Je me suis même surprise à être réellement courbaturée après une soirée intense de tennis. Une soirée même un peu trop intense à mon goût. Je n’arrivais plus à m’arrêter. J’en étais même frustrée lorsque je perdais contrôle la console, au point même de me sentir agressive. J’ai finalement réussi à trouver un certain équilibre et à me raisonner en me disant que ce n’était qu’un jeu.

Cependant, les jeux en réseaux ne sont vraiment pas ma tasse de thé. Souvent basés sur des mondes sombres et de bataille, je ne trouve pas mon compte dans ces jeux qui semble trop réel. Comme j’ai pu le constater avec la console Wii, il est facile de se laisser emporter et que nos humeurs en soient affectées. Lorsqu’il est question de guerre où les personnages semblent trop humains, ça me fais peur. Un des épisodes de Mirador, à Radio-Canada, portait sur le sujet. Un jeune homme qui testait, de nombreuses heures par semaines, un jeu de guerre pour une compagnie de création de jeu vidéo, à mal réagi à une intimidation de la part d’un collègue et l’a tué avec une arme à feu. Cet épisode reste une émission de télévision mais montre à quel point il peut être dangereux d’abuser et de ne plus faire la différence entre fiction et réalité, surtout lorsque nous sommes aux commandes dans ces reconstitutions virtuelles.

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Avertissement: Garder hors de la portée des parents!

 

 

Une histoire, cette fois-ci réelle, provient de la Corée du Sud. Deux parents trop occupés à prendre soin d’un bébé virtuel en oublis leur propre nourrisson. « Le couple sans emploi nourrissait le bébé seulement une fois par jour. L'homme et la femme qui s'étaient rencontrés sur l'internet occupaient leurs journées à élever un enfant virtuel appelé Anima, dans le cadre d'un jeu de rôle en ligne baptisé Prius Online […]» (Agence France-Presse. 2010. Cyberpresse.ca, en ligne.) Ce n’est pas la seule histoire du genre se déroulant en Corée du Sud. «D'autres cas de décès liés à l'excès d'utilisation de l'internet ont été rapportés récemment en Corée du Sud. Le mois dernier, la presse a évoqué le cas d'un homme de 32 ans mort après avoir joué sur l'internet sans presque s'arrêter cinq jours durant. » (Agence France-Presse. 2010. Cyberpresse.ca, en ligne.)

Pour ma part, je préfère continuer à jouer à la Wii, avec modération et à mon petit Solitaire fourni avec mon ordinateur. Je trouve aussi très amusant les bons vieux jeux de société où nous sommes tous assis autour d’une table et où l’on joue avec nos amis, face à face, et non pas avec de purs inconnus. Pourquoi me compliquer la vie et risquer de ne plus la voir passer?

 

 

 

Bibliographie

Agence France-Presse. 2010. «Un couple accro à l’Internet laisse mourir son bébé». Cyberpresse.ca. 7 mars. En ligne. URL : http://technaute.cyberpresse.ca/nouvelles/internet/201003/05/01-4257739-un-couple-accro-a-linternet-laisse-mourir-son-bebe.php. Consulté le 12 mars 2010.

Publié dans Babillard

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